Bonjour! Cliquez sur l’un de nos membres ci-dessous pour discuter sur WhatsApp.
Peut-on passer une IRM avec un fil de contention dentaire ?
Passer une IRM cérébrale avec un fil de contention soulève souvent les mêmes inquiétudes : risque de chauffe, de décollement ou d’image floutée. En réalité, un fil collé ne bouge pas, n’échauffe pas significativement, et son impact à la radio reste limité à la bouche. Seule exception : les fils en acier, qui peuvent créer des zones d’ombre s’étendant jusqu’à la base du crâne, rendant parfois l’examen inexploitable. Les fils en titane sont mieux tolérés, et ceux en PEEK, comme le fil eZtain, sont totalement invisibles à l’IRM. Aucun retrait, aucune gêne diagnostique, aucune interruption de la contention. Si vous vous posez la question de quel fil de contention choisir, commencez par notre Guide complet sur le fil de contention.
- Comment fonctionne l’IRM cérébrale ?
- Matériaux & compatibilité (acier, titane/Ni-Ti, PEEK)
- Protocoles cliniques : comment les radiologues et orthodontistes décident
- Pourquoi replacer immédiatement le fil de contention après l’examen ?
- Est-il possible de faire une IRM avec un fil de contention dentaire ?
- Puis-je porter des appareils de contention en plastique pour l’IRM ?
- Est-ce qu’un plombage dentaire peut gêner une IRM ?
- Peut-on passer une IRM avec un appareil de contention métallique ?
- FAQ
- Conclusion : une IRM cérébrale sereine, une contention préservée
Comment fonctionne l’IRM cérébrale ?
L’IRM cérébrale fonctionne grâce à un champ magnétique très puissant, associé à des ondes radio. Ce champ magnétique aligne les particules d’eau présentes dans le corps (les protons), puis les ondes les stimulent. Lorsqu’elles reviennent à leur position normale, elles émettent un signal que la machine capte pour créer une image en coupe du cerveau.
- Les métaux attirés par un aimant (dits ferromagnétiques) peuvent réagir au champ magnétique de l’IRM. Mais dans le cas d’un fil de contention en acier collé aux dents, les tests montrent que la force exercée par l’IRM est trop faible pour le faire bouger, ou pire, le décoller.
- Échauffement tissulaire. L’IRM peut faire très légèrement chauffer les fils métalliques, mais ce n’est pas un problème de sécurité. En revanche, même un petit échauffement ou une simple présence de métal peut créer des zones floues sur l’image, ce qu’on appelle un artéfact.
- Artéfacts d’imagerie. Le métal perturbe localement le champ magnétique de l’IRM, ce qui peut créer des zones floues ou noires sur l’image, appelées artéfacts. Ceux-ci ne présentent aucun danger pour la santé mais empêchent la bonne lecture de l’IRM, forçant la dépose du fil de contention en acier. En comparaison, un fil en PEEK ne génère aucun artéfact détectable : l’image reste nette, complète, et parfaitement exploitable pour le radiologue.
Ces trois phénomènes — force d’attraction, échauffement et artéfacts visuels — expliquent pourquoi le retrait d’un fil de contention peut souvent être exigé, notamment si l’IRM cible une zone proche de la bouche, comme les sinus, les mâchoires ou la base du crâne. Un fil en acier, en générant des zones d’ombre gênantes, empêchent une lecture précise de l’image. Choisir un fil biocompatible et non métallique, comme le PEEK utilisé par eZtain, permet d’éviter totalement ces situations : pas de retrait, pas d’artéfact, et une image parfaitement exploitable, quel que soit le protocole.
Matériaux & compatibilité (acier, titane/Ni-Ti, PEEK)
La décision de retirer ou non un fil avant l’IRM dépend surtout du matériau :
En résumé :
- un fil métallique en acier peut parfois altérer les séquences très sensibles, mais reste sûr ;
- un fil en titane ou en Ni-Ti n’impose quasi jamais de dépose ;
- un fil en PEEK, comme celui proposé par eZtain, est totalement invisible pour l’IRM et élimine la contrainte logistique de retrait-repose.
Protocoles cliniques : comment les radiologues et orthodontistes décident
Les recommandations actuelles s’appuient sur trois piliers : la norme de marquage ASTM F2503 (MR Safe / MR Conditional), les données cliniques sur la chaleur et l’arrachement, et l’ampleur réelle des artéfacts.
- Référentiel de sécurité. La norme internationale ASTM F2503 exige que tout dispositif destiné à entrer dans l’environnement IRM porte une mention “MR Safe”, “MR Conditional” ou “MR Unsafe” accompagnée d’icônes normalisées. Un fil en PEEK entre dans la catégorie MR Safe, tandis qu’un fil en acier est plutôt MR Conditional.
- Données thermo-mécaniques. La revue systématique de Dobai 2022 conclut que ni la chauffe (< 2 °C) ni les forces de décollement ne sont dangereuses pour les patients ; le seul enjeu reste l’image elle-même.
- Position de la lésion cible. Une étude menée sur des patients montre qu’un fil en acier peut généralement rester en place pour une IRM du cerveau. Il ne serait retiré que si l’examen vise directement des zones proches de la bouche, comme les sinus ou la gorge.
En pratique :
- Le radiologue vérifie la mention ASTM ou la nature du matériau.
- S’il s’agit d’un fil en acier et que l’examen concerne les sinus ou la base du crâne, il peut recommander de le retirer (dépose puis repose).
- Pour un fil en titane, Ni-Ti ou PEEK, le retrait n’est habituellement pas indiqué ; une simple déclaration sur la fiche patient suffit.
- Orthodontiste et radiologue doivent documenter la décision dans le dossier pour répondre aux exigences médico-légales et YMYL (transparence, traçabilité).
Cette collaboration radiologue-orthodontiste garantit un radiodiagnostic fiable et évite les déposes inutiles, conformément à l’approche evidence-based recommandée par le consensus 2024 de la communauté dentaire.
Pourquoi replacer immédiatement le fil de contention après l’examen ?
La contention n’est pas un « bonus » mais la garantie de la stabilité à long terme : 70 à 90 % des patients présentent un déplacement mesurable des incisives mandibulaires après l’arrêt de la rétention, même plusieurs années après la fin du traitement. Un fil de contention est obligatoire sur immédiatement après la fin de votre traitement, mais reste vivement conseillé à moyen terme.
Une étude de 2023 montre par ailleurs qu’un tiers des fils collés finissent par se décoller ou se rompre au bout de quelques années ; à chaque rupture, le risque de récidive bondit, surtout chez l’adulte où la densité osseuse évolue encore.
Concrètement :
- Sans fil pendant quelques jours , l’arcade dentaire commence à se resserrer sous l’effet des fibres parodontales, rendant probable une reprise de traitement coûteuse.
- Reposer le fil le jour même (ou le lendemain) élimine cette fenêtre de relâchement.
- Les patients qui portent un fil en PEEK ou en alliage non ferromagnétique évitent entièrement la phase dépose–repose ; ils conservent donc leur alignement sans interruption, réduisant le risque de récidive et de sensibilité gingivale.
Informer le radiologue de la présence de la contention, choisir le matériau adapté et reposer rapidement le fil si nécessaire constituent donc la triple assurance d’un diagnostic IRM optimal et d’une stabilité orthodontique durable.
Est-il possible de faire une IRM avec un fil de contention dentaire ?
Oui. Les études mesurent des forces d’attraction trop faibles pour décoller le fil, un échauffement inférieur à 2 °C et un artéfact limité à la bouche ; pour une IRM cérébrale standard, le fil peut donc rester en place sans compromettre le diagnostic.
Puis-je porter des appareils de contention en plastique pour l’IRM ?
Oui. Les gouttières ou fils de contention en PEEK (polyéther-éther-cétone) ne contiennent aucun métal : ils ne sont pas attirés par l’aimant, n’échauffent pas les tissus et restent invisibles sur les clichés. Leur retrait n’est pas nécessaire ; signalez-les simplement au radiologue.
Est-ce qu’un plombage dentaire peut gêner une IRM ?
Les amalgames et composites modernes contiennent très peu de métaux ferromagnétiques ; ils ne bougent pas et ne chauffent pas. L’artéfact qu’ils provoquent reste confiné à la dent concernée et n’affecte pas l’imagerie cérébrale.
Peut-on passer une IRM avec un appareil de contention métallique ?
Oui, un petit fil métallique collé peut rester en place pour une IRM cérébrale. Mais il peut créer un léger artéfact. Avec un fil en PEEK, aucun retrait n’est nécessaire et l’image reste parfaitement nette.
FAQ
Oui, Toujours : indiquez sur le questionnaire de sécurité la présence de votre contention. Il adaptera les séquences et confirmera si le fil peut rester.
Hors prise en charge, le décollage puis recollage d’un fil peut représenter 150 € à 200 € selon le cabinet. Choisir un fil compatible IRM évite ce surcoût.
Contactez votre orthodontiste dès que possible ; même quelques semaines sans contention suffisent pour que les dents se déplacent. Une réparation rapide prévient la récidive.
Conclusion : une IRM cérébrale sereine, une contention préservée
Les études sont claires : un fil de contention collé n’empêche pas une IRM cérébrale fiable, mais l’acier peut parfois créer un artéfact gênant, surtout si l’examen cible les zones basses du crâne. Le titane est mieux toléré. Le PEEK, comme celui utilisé par eZtain, est totalement invisible à l’IRM : aucun retrait, aucune gêne, aucun compromis. Informez simplement l’équipe médicale et, si un retrait est nécessaire, veillez à faire reposer le fil sans délai : une contention interrompue, même temporairement, peut suffire à faire bouger vos dents.