Bonjour! Cliquez sur l’un de nos membres ci-dessous pour discuter sur WhatsApp.
Types de fils de contention : comparatif 2025 (PEEK, multibrins, gouttières)
Pourquoi comparer les types de contentions ?
Les types de contention se répartissent aujourd’hui en deux catégories, les contentions fixes et les appareils amovibles.
Côté fils collés, la dernière innovation dans l’industrie est le fil en PEEK fabriqué sur-mesure. Polymère sans métal, biocompatible, invisible à l’imagerie et quasi incassable, il assure une stabilisation 24 h/24.
Les alternatives métalliques — fil multibrins en inox ou titane, ainsi que les anciennes barres rigides — restent économiques ou historiques, mais s’exposent à l’usure, aux artéfacts d’imagerie et à un risque de casse ou d’inconfort accru.
Du côté amovible, la gouttière Essix mise sur la légèreté, la Vivera prolonge la durée de vie grâce à trois exemplaires identiques, tandis que la plaque de Hawley permet encore de petites corrections post-traitement.
Les données cliniques cependant sont sans appel : en 2025, la majorité des contentions amovibles échouent à long terme, car elles reposent entièrement sur la motivation du patient. Découvrez tout ce qu’il y a à savoir sur les contentions fixes dans notre guide complet dédié au fil de contention.
Face à cet enjeu, les praticiens se tournent vers des solutions fixes comme le PEEK, plus fiables, sans oubli possible, et sans risque de casse.
Les fils de contention fixe
On a cru un temps que les gouttières allaient remplacer les contentions fixes. Pratiques, discrètes et faciles à produire, elles semblaient cocher toutes les cases. Mais avec le recul, la réalité clinique est devenu tout autre : selon l’étude de Pratt (2010), neuf patients sur dix arrêtent de les porter avant trois ans.
Aujourd’hui, les contentions fixent retrouvent toute leur place dans les protocoles de stabilisation. Toujours actives, invisibles de face et surtout impossibles à retirer, elles assurent une rétention indépendante de la motivation du patient.
Le Fil PEEK sur-mesure eZtain
Dernier venu dans le monde de la contention dentaire, le PEEK (polyétheréthercétone) s’impose progressivement comme la meilleure alternative aux alliages métalliques traditionnels.
Ce matériau de qualité spatiale séduit aujourd’hui les orthodontistes par ses propriétés uniques, parfaitement adaptées à la rétention longue durée. Usiné au micron près à partir d’une empreinte numérique, ce fil lingual s’intègre avec une précision chirurgicale à l’arcade du patient — éliminant ainsi le besoin de pliage manuel encore courant avec les fils métalliques traditionnels.
Sans métal, il est totalement biocompatible, radiotransparent et compatible IRM — éliminant ainsi les artefacts d’imagerie ainsi quees problèmes d’allergie liés au Nickel présent dans les fils métalliques traditionnels.
Fil métallique multibrins
Longtemps considéré comme la référence en matière de contention fixe, ce fil torsadé en acier inoxydable a été utilisé par des générations d’orthodontistes. Flexible, adaptable et économique, il a servi pendant des décennies à maintenir les dents alignées après un traitement.
Mais avec le recul clinique et les exigences actuelles, ses limites deviennent de plus en plus visibles. La structure torsadée retient plus facilement la plaque et complique l’hygiène. Sa composition métallique, enrichie en nickel, peut provoquer des réactions allergiques et pose problème lors des examens IRM.
Enfin, il nécessite des contrôles annuels, et à terme un remplacement complet. À l’heure où les orthodontistes visent des contentions à vie, plus fiables et sans contrainte pour le patient, ce type de fil commence à perdre du terrain.
La Barre de contention
À ne pas confondre avec un fil lingual classique : la barre de contention est un dispositif plus rigide et plus épais, souvent utilisé dans les années 90 et 2000. Elle est soudée ou pliée pour être collée uniquement sur les canines, sans adhérer aux dents du milieu. Résultat : les incisives peuvent encore bouger légèrement avec le temps.
Si elle a longtemps été appréciée pour sa solidité et sa pose rapide, elle présente aujourd’hui plusieurs inconvénients. Elle gêne la langue, peut irriter ou troubler la parole, et reste visible quand on ouvre grand la bouche. Comme son équivalent métallique plus récent, elle crée elle aussi des artéfacts lors des examens IRM.
La barre de contention dentaire, aujourd’hui dépassée, a été remplacée par le fil multibrins, plus souple et discret, puis par le PEEK sur-mesure : une solution moderne qui combine confort, durabilité et compatibilité IRM — un vrai tournant dans la stabilité post-orthodontique.
Tableau récapitulatif — Les différents types de contentions fixes
Variante | Matériau | Durabilité* | Confort perçu | Hygiène (facilité) | Compatibilité IRM | Coût indicatif | Usage courant 2025 |
Fil PEEK sur-mesure eZtain | Polymère haute performance | Incassable ≥ 5 ans | ★★★★ | ★★★ | Oui (radiotransparent) | €€€ | Stabilisation « à vie » |
Fil métallique multibrins | Acier inoxydable | Casse/décollement 2 – 3 %/an | ★★ | ★★ | Non (artéfacts) | € | Alternative économique sous contrôle régulier |
Fil titane grade 5 (sans nickel) | Titane pur | Environ 10 ans | ★★★ | ★★ | Limité (artéfacts réduits) | €€ | Option hypoallergénique |
Barre de contention | Fil rigide Ø 0,9 mm | > 10 ans (rarement remplacée) | ★ | ★★ | Non (artéfacts forts) | € | Cas historiques uniquement |
*Sous hygiène rigoureuse et visites annuelles de contrôle.
Les contentions amovibles
Présentées comme une innovation confortable et moderne, les contentions amovibles ont longtemps été perçues comme l’avenir de la stabilisation post-traitement. On les retire pour manger, se brosser les dents, voyager… Sur le papier, tout semblait plus simple.
Mais en réalité, leur efficacité repose entièrement sur la régularité du patient. Et à ce sujet, les chiffres parlent d’eux-mêmes : à deux ans, moins d’un patient sur deux les porte encore trois nuits par semaine ; à trois ans, ils sont moins de 10 % (étude Pratt, 2010). Trop faciles à oublier, trop dépendantes de la motivation, elles exposent à un risque réel de récidive.
Elles restent toutefois utiles dans certains cas, notamment pour les contentions temporaires ou les fins de traitement progressives. Mais pour une stabilisation sérieuse, pensée « à vie », les orthodontistes s’orientent aujourd’hui vers des solutions fixes, notamment les contentions en peek — plus fiables et plus commodes à vivre au quotidien.
Cela dit, il reste utile de connaître les trois types de contentions amovibles encore proposés dans certains cas particuliers.
Gouttière Essix de stabilisation
La gouttière Essix est une fine coque transparente, fabriquée à partir d’une empreinte ou d’un scan des dents du patient. Elle vient recouvrir l’arcade dentaire et se porte généralement la nuit, comme un protège-dents discret, pour maintenir les dents alignées après un traitement orthodontique.
Fine et transparente, elle se porte généralement la nuit. Son principal avantage réside dans la simplicité : aucune colle, aucune adaptation linguale, et un remplacement peu coûteux lorsqu’elle s’use ou se perd. Le revers de la médaille est double : une durée de vie courte (une à deux années) et une efficacité intimement liée à la discipline du patient ; sitôt la routine nocturne abandonnée, les dents peuvent migrer.
Gouttière Vivera
Produite en série de trois par la même chaîne que les aligneurs Invisalign, la Vivera utilise un matériau polyacrylate plus épais que l’Essix. Le fabricant fournit d’emblée trois gouttières identiques, prolongeant la durée de protection à environ cinq ans lorsque les remplacements sont judicieusement espacés. La répartition de la pression sur toute l’arcade limite le risque de micro-mouvements isolés, mais le port doit rester quotidien. Son coût, supérieur à celui d’une Essix, se justifie par la longévité annoncée et la précision de fabrication.
Plaque de Hawley
Issue de l’orthodontie traditionnelle, la plaque de Hawley conjugue une base résine palatine et un fil labial en U qui épouse le bord des incisives. Solide et réglable, elle permet de corriger d’éventuelles micro-récidives par un simple ajustement du fil. En contrepartie, son encombrement gêne parfois la phonation, la rend visible quand on parle et incite nombre de patients à la délaisser précocement. Son intérêt actuel se limite aux cas nécessitant de petites retouches d’occlusion que la gouttière ne pourrait pas accomplir.
Tableau récapitulatif — Contentions amovibles
Variante | Port recommandé | Durabilité moyenne | Observance mesurée* | Coût indicatif | Usages privilégiés |
Gouttière Essix | Chaque nuit | 1 – 2 ans | ~ 50 % à 24 mois | € | Stabilisation standard si discipline forte |
Gouttière Vivera | Chaque nuit | ≈ 5 ans (3 ex.) | ~ 55 % à 24 mois | €€€ | Anciens traitements par aligneurs |
Plaque Hawley | Chaque nuit | 5 – 10 ans | ~ 40 % à 24 mois | €€ | Ajustage d’occlusion, cas historiques |
*Taux d’observance d’après l’étude instrumentée de Pratt 2010.
Tendances 2025 : vers le « zéro casse, zéro oubli »
La convergence des données cliniques sur la récidive tardive et l’avènement de l’usinage numérique ont profondément modifié la stratégie de rétention post traitement. Les praticiens cherchent désormais des dispositifs qui maintiennent les dents sans intervention volontaire du patient, qu’il s’agisse de conformité de port ou de visites de réparation.
Cette évolution répond aussi à de nouveaux défis cliniques : prise en charge du bruxisme nocturne, prévention durable de la récidive orthodontique et recherche d’une stabilisation dentaire réellement passive.
Dans ce contexte, la transition s’accélère : les fils collés restent la norme, mais les alliages métalliques cèdent progressivement la place au PEEK sur-mesure, capable d’offrir à la fois résistance mécanique, invisibilité, compatibilité IRM et absence totale de nickel.
Le résultat ? fini les urgences pour fil cassé, les rendez-vous imprévus ou les remplacements à répétition. Une fois posée, la contention reste en place, sans contrainte, sans entretien compliqué — et surtout, sans stress.
Quelle est la meilleure contention dentaire ?
Pour un adulte, la solution la plus fiable est un fil fixe sur-mesure en PEEK : il ne contient pas de métal, ne casse pas, reste invisible et n’interfère pas avec l’IRM. Les fils métalliques et les gouttières restent valables, mais ils exigent davantage de réparations ou de discipline de port.
Quels sont les inconvénients du fil de contention ?
Un fil fixé sur les dents facilite l’accumulation de plaque ; il impose un brossage soigneux avec brossettes interdentaires. Les versions métalliques peuvent se casser ou se décoller (2-3 % par an), créer des artéfacts en IRM et, lorsqu’elles contiennent du nickel, provoquer de rares allergies cutanées.
FAQ pratiques
Si l’un des points de colle lâche, protégez l’extrémité irritante avec un peu de cire orthodontique et contactez votre praticien dans la journée ; moins les dents ont de temps pour bouger, plus la réparation sera simple et rapide.
Tout ce qui demande de croquer très fort, comme les glaçons, les noyaux ou les croûtes très dures, augmente le risque de décollement. Coupez les aliments fermes avant de les mâcher et évitez de mordiller des stylos ou des ongles.
Un brossage soigneux avec une brosse souple après chaque repas reste la base. Le soir, passez une brossette interdentaire ou un fil Superfloss sous le fil pour éliminer la plaque qui stagne entre les dents et le composite ; c’est le meilleur moyen de prévenir tartre et gingivite.
Si la gouttière est votre unique contention, vous disposez de dix à quatorze jours avant que des micro-mouvements deviennent perceptibles. Au-delà, une nouvelle empreinte sera nécessaire pour en fabriquer une autre, et les dents pourraient déjà avoir bougé de façon visible.
Une légère gêne la première semaine est fréquente ; la langue s’habitue vite. En revanche, une douleur durable ou un picotement localisé signale souvent un début de décollement : prenez rendez-vous pour un contrôle avant que le fil ne se désolidarise complètement.
Conclusion
La phase de stabilisation n’est plus l’« annexe » qu’elle était il y a vingt ans : elle conditionne la pérennité d’un traitement dont le temps et le coût sont déjà conséquents. Les statistiques de port des gouttières montrent qu’une rétention vraiment durable doit être indépendante de la motivation du patient. Dans cette optique, les contentions fixes demeurent incontournables, et le passage aux polymères de haute performance marque une avancée décisive. Le fil PEEK sur-mesure développé par eZtain combine la sécurité mécanique, l’invisibilité et la compatibilité totale avec l’imagerie médicale ; il répond ainsi aux exigences cliniques actuelles tout en libérant le praticien des urgences de casse.
Au regard de ces critères, le fil PEEK eZtain réunit aujourd’hui toutes les qualités du meilleur fil de contention pour qui vise une stabilité longue durée sans entretien.
Pour approfondir, consultez notre guide complet du fil de contention, ainsi que nos articles dédiés à la pose et à l’entretien.
Les informations de cet article sont fournies à titre éducatif ; elles ne remplacent pas l’examen et les conseils personnalisés d’un orthodontiste diplômé.